194
2 Mars 2011 , Rédigé par Estelle Ogier Publié dans #childfree
Laisser la plus légère empreinte qui soit sur terre, ne rien ajouter à la biomasse, quitter la pièce dans laquelle on ne joue plus, ne s'attribuer aucun nouveau rôle, freiner sa chute dans le temps, occuper le néant par avance. Attendre nulle part ailleurs qu'ici et maintenant. Ecouter le chuchotement de l'air que l'on emprisonne dans ses poumons. Se taire enfin.
La supportable pesanteur du non-être.
Elle lave les vêtements qui ont irrité sa peau pendant la journée : la lessive effacera les traces de ses paniques urticantes.
Partager cet article
Partager cet article
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Liens
- Galerie-Atelier de la Conque au Cap d'Agde du peintre Michel Ogier
- L'Autofictif d'Éric Chevillard
- Comme son nom l'indique de Clément Bénech
- Hublots de Philippe Annocque
- Le Clavier Cannibale de Claro
- Confitures de culture de Pierre Jourde
- Site officiel d'Éric Chevillard (site administré par Even Doualin)
- Pour la littérature pointue d'Estelle Ogier
- Gabrielle Wittkop (site administré par Nikola Delescluse)
- Zone Critique