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16 Février 2011 , Rédigé par Estelle Ogier Publié dans #childfree
Evidemment, nos charognes engraisseront le sol fumant et serviront de nutriments. Par contre, nos objets en plastique asphyxient les terres, les mers, les océans et les animaux : nos déchets ne nourriront que notre culpabilité quant à nos ravages.
Après avoir progressé durant des siècles, d'observations en découvertes, de découvertes en inventions, d'inventions en manipulations, de manipulations en maîtrise : l'homme moderne programme son malheur en concevant des produits en y incluant une défaillance pour encourager la consommation. On ne répare plus, on remplace, on rachète : on vit dans l'opulence de l'obsolescence programmée.
L'idée me crève les yeux : j'éponge le sang sur mon visage.
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