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15 Février 2011 , Rédigé par Estelle Ogier Publié dans #childfree
Le pire supplice est ce sentiment de vouloir quitter tôt la fête qui se prolonge, qui célèbre l'avènement de l'homme moderne, qui nous empêche par tous les moyens d'aller nous reposer, qui nous retient contre notre volonté, ici, dans la lumière crue des plaisirs artificiels. La fête perpétuelle qui nous met en musique, qui nous fait faire la chenille, qui nous force à nous remuer interminablement. Cette fièvre festive et obligatoire dont nous crevons.
Perdu dans ses pensées numériques, il glissa sur une crotte de chien qu'il n'évita pas car il surfait sur Internet avec son téléphone mobile.
L'homme se noie dans son propre reflet de pixels.
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