En terrasse 3
N'était-ce pas en effet, malgré toutes les dénégations de ma raison, connaître dans toute sa hideur Albertine, que la choisir, l'aimer ? et même dans les moments où la méfiance s'assoupit, l'amour n'en est-il pas la persistance et une transformation ? n'est-il pas une preuve de clairvoyance (preuve inintelligible à l'amant lui-même) puisque le désir, allant toujours vers ce qui nous est le plus opposé, nous force d'aimer ce qui nous fera souffrir ?
Marie sonde sa souffrance.
Couvre-feu 155
On ment toute sa vie, même, surtout, peut-être seulement, à ceux qui nous aiment.
Marie savoure une vérité proustienne.
Couvre-feu 153
Le renoncement à toute ambition, l’abandon de toute vanité : la sagesse suprême, en somme, est plus facile à atteindre au terme d’une série de revers et d’échecs. L’homme à qui tout réussit est condamné à demeurer un fanfaron, un pitre, un sot. Bien fait.
Marie fait pourtant le pitre...
Couvre-feu 152
Andrée était prête à aimer toutes les créatures, mais à condition d'avoir réussi d'abord à ne pas se les représenter comme triomphantes, et pour cela de les humilier préalablement.
Marie admire la psychologie proustienne.
Couvre-feu 151
« Je suis le serpent qui se mord la queue. Je suis la Lune, Astarté, métaphysiquement vierge, amazone. »
LEONOR FINI
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Autoportrait au scorpion | Impressionist & Modern Art Evening Sale | Sotheby's
Property from a Private Midwestern CollectionLeonor Fini1908 - 1996Autoportrait au scorpionSigned L. Fini (lower left) andLeonor Fini (lower right)Oil on canvas31⅝ by 23½ in.80.3 by 59.8 cmPa...
Marie aime les records.
Couvre-feu 150
L'habitude de penser empêche parfois d'éprouver le réel, immunise contre lui, le fait paraître de la pensée encore.
Marie ne pense plus quand elle marche.