Mer intérieure
Marie se noie dans sa mer intérieure.
Plouf !
Nœud gordien
Nos sentiments sont chose plus compliquée que le nœud gordien et plus faciles à trancher brusquement par un acte de la volonté (AMIEL, Journal, 1866, p. 414)
Marie est fière de son amie qui brandit son épée pour trancher le nœud gordien de l'hésitation et poursuit son chemin la tête haute.
Solution
Toutes les fois qu'on doit résoudre un problème difficile et qu'on se trouve à un tournant, le mieux est de se mettre au lit et d'attendre. Les résolutions prises dans la position verticale ne valent rien. Elles sont précipitées, car elles sont dictées par l'orgueil ou la peur. Couché, on connaît toujours ces deux fléaux, il est vrai, mais sous une forme plus pure, plus... intemporelle que debout.
Marie ira donc s'allonger sur les tombes pour réfléchir...
Bob
Ils braillent dès potron-minet coiffés de bobs roses ridicules.
Marie est témoin de l'ivresse des profondeurs de leur bêtise.
Naturiste
Marie se pose une question existentielle : est-elle naturiste ou bien nudiste ?
Fuite
Marie irréalise sa situation actuelle et ironise sur elle.
Sans éclat de rire.
Silencieux
Nous sommes les solitaires, les silencieux qui nous baignons dès potron-minet dans la mer Méditerranée avec le soleil rougeoyant.
Notre collaboration dans l'existence se résume à ce bain partagé.
Involontairement.
Apparition
Tu attends maintenant que disparaisse comme par enchantement la douleur que tu as laissé apparaître comme par désœuvrement.
Dessin
« ... Pour tracer une limite de la pensée il faut pouvoir penser les deux côtés de cette limite. » (Wittgenstein)
Marie apprécie vivement que l'écrivain l'invite à danser par l'esprit.