Repentir
7 Mars 2017 , Rédigé par Estelle Ogier
Pardon, pardon, je crois qu’il y a méprise, je n’ai pas écrit l’histoire de Ronce-Rose pour qu’elle fasse la saison littéraire puis soit ensevelie sous les romans de la rentrée de printemps, mais afin qu’elle s’inscrive à jamais dans la mémoire et l’imaginaire du monde comme celle d’Alice, il me paraît important de dissiper ce petit malentendu idiot.
Pardon, pardon, je crois qu’il y a méprise, je n’ai pas écrit l’histoire de Ronce-Rose pour qu’elle fasse la saison littéraire puis soit ensevelie sous les romans de la rentrée de printemps, mais afin qu’elle s’inscrive à jamais dans la mémoire et l’imaginaire du monde, il me paraît important de dissiper ce petit malentendu idiot.
Tel l'artiste peintre, l'écrivain a recours au repentir. Quand le lecteur peut surprendre ce geste, il a l'impression d'entr'apercevoir la nudité de l'écrivain au travail.
Cette fragilité émeut le lecteur qui découvre sa connivence avec l'auteur.
Suffisante complicité.
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